Voilà, je t’en parlais déjà là depuis que j’ai repris le
travail après N°3 et surtout depuis que j’ai changé de
travail (enfin changer finalement c’est un grand mot mais ça je t’en parlerai
peut-être plus tard) en février dernier, je me pose beaucoup de questions sur
ce que je souhaite vraiment.
La vie n’avait pas vraiment été facile pour moi quand j'étais jeune (non que je sois déjà vieille) et je
m’étais toujours raccrochée à cette volonté de réussir, de prouver que j’étais capable de réussir. J’ai toujours eu cette facilité dans les études ce qui m’a permis
d’avoir un diplôme d’ingénieur. Pendant mes études, certains de mes professeurs
m’ont encouragé et m’ont persuadé que je pouvais réussir un jour à devenir manager,
à avoir des responsabilités.
Quand j’étais jeune, j’imaginais ma vie rêvée, rien
d’extraordinaire, juste ma vision du bonheur :
- Une famille à moi : c’est-à-dire un mari avec qui je m’entende relativement bien et 2 ou 3 enfants que je peux rendre heureux et dont je m'occupe
- Une maison à nous : avec de la place pour chacun et un petit jardin
- Un travail qui me plait, où je suis reconnue et où j’ai des responsabilités et surtout qui paie les factures sans avoir à trop avoir à compter.
Aujourd’hui sur le papier, j’ai tout (voir un peu plus) mais
voilà l’idée que je me faisais du bonheur n’est pas là. Bien sûr, il y a
quelques petites choses qui ne collent pas entre la réalité et mon rêve. J’en
suis consciente et je ne demande pas la lune :
- Mon mari n’est pas parfait, par exemple nous n’avons pas toujours les mêmes priorités. Il est très matérialiste et individualiste alors que je pense que le plus important c’est aussi de profiter de ce que l’on a et de le partager avec les autres.
- Notre maison a encore besoin de pas mal de travaux pour être aussi confortable que ce que nous le souhaiterions et il y a aussi le crédit qu’il faut rembourser pendant encore 15 ans (mais là à moins de gagner au loto ou d’hériter d’un oncle d'Amérique, on ne peux pas trop faire autrement)
- Mon travail, même si c’est quelque chose que je fais et maîtrise depuis 15 ans et que j’ai réussi à progresser dans cette voix jusqu’au poste de manager, j’avoue que la flamme n’est plus là. J’ai fait le tour de ce métier et je vois que peu de choses changent ou n’évoluent surtout dans la société où je travaille actuellement.
Nous voilà donc au cœur du mon
problème actuel :
·
oui j’ai réussi à avoir la place que je pensais vouloir,
·
oui je suis à l’aise dans ce que je fais (et
j’espère être reconnue pour ça)
·
MAIS (il y en a toujours un) la situation actuelle
de l’entreprise m’oblige à faire beaucoup d’heures (8h30 – 20h30 quasiment tous
les jours, travailler 1 samedi par mois minimum et je suis d’astreinte du lundi
matin au vendredi soir de 5h du mat jusqu’à 22h30). Bien sûr, je pourrais dire
stop mais mes collègues sont dans la même situation que moi et je pense
(peut-être à tort) qu’en tant que manager je dois au moins en faire autant
qu’eux.
La société a annoncé une restructuration du groupe et un
plan de départ volontaire. Et j’avoue que je m’interroge :
- Est-ce une bonne chose qui permettra de résoudre les problèmes et permettre de retrouver un climat de travail plus serein ?
- Que va-t-on devenir dans les prochaines années ?
- Doit-on prendre les devants pour partir ou attendre de voir ce qui se passe ?
Ça cogite donc un max ce qui n’aide pas à dormir, prendre du
temps avec les enfants, etc, etc.
J’ai donc l’impression d’être entrée dans un cercle infernal
et je me demande si je dois rester et voir ou profiter de l’opportunité pour
partir (en négociant mon départ).
Il y a du pour et du contre dans les 2 solutions et j’ai le
temps de voir venir mais je pense qu’il va falloir prendre une décision pour
cette année 2014 :
PARTIR ou RESTER
S’il y en a qui ont déjà vécu un plan de départ volontaire, ou négocier leur départ, je suis preneuse de conseils et surtout de témoignage pour savoir si le choix
que vous avez fait était le bon ou pas.
Sinon, si vous savez où je peux me renseigner pour connaitre
mes droits (chômage, indemnités, etc.), je suis preneuse aussi.
Merci à vous.